À l’heure où les réseaux sociaux sont devenus un levier d’envergure dans quasiment toutes les stratégies de marketing digital des entreprises, grands groupes comme petites structures, il est évident que publier une fois par semaine un post sur Facebook ne suffit plus pour faire la différence et fidéliser sa communauté.
Aujourd’hui, attirer, modérer et surtout entretenir l’intérêt des followers (tout réseau social confondu), c’est un vrai travail. En l’occurrence, celui du community manager, ou pour les intimes, le CM.
Le community manager : s’il fallait une définition
D’une façon générale, le community manager est une sorte de porte-parole d’une entreprise sur Internet. Son rôle est surtout ciblé sur les réseaux sociaux.
Il y a quelques années, le CM ne faisait qu’animer une communauté. Répondre aux interventions, et éventuellement modérer certains dans leurs commentaires étaient ses principales attributions. Mais aujourd’hui, les fonctions du community manager se sont multipliées. Il n’est plus un simple animateur, il est un véritable acteur, voire un véritable stratège de l’Inbound marketing. Il doit répondre à des objectifs essentiels, notamment celui relevant de l’augmentation du taux d’engagement. Et là, c’est loin d’être une mince affaire. Lorsque l’on sait que les utilisateurs des réseaux sociaux n’effleurent un contenu qu’une poignée de secondes avant de passer au suivant, on saisit tout l’enjeu de la tâche du CM : capter et garder l’audience…
Quels sont les rôles du community manager ?
Pour répondre à son objectif ultime de conversion des internautes, le community manager doit mettre en place différentes actions clés :
- Modérer et animer les comptes d’une entreprise sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram, Twitter
- Rédiger des posts
- Faire de la curation de contenu
- Organiser des évènements tels que des jeux concours
- Gérer et travailler l’image de l’entreprise
- Exercer une veille constante de la concurrence
Et bien entendu, en plus de tout cela, il lui faudra analyser les résultats de ses actions pour en tirer des conclusions et des perspectives d’évolution.
Avez-vous besoin d’un community manager ?
Là, soyons clairs, la réponse est non. C’est peut-être d’ailleurs un soulagement pour vous car cela fait un sacré budget en moins.
En tant que professionnel(le) dans la santé et le bien-être, vous êtes très probablement une toute petite structure. Il y a même de fortes chances pour que vous soyez une entreprise individuelle. Et d’ailleurs, si vous êtes présent(e) sur les réseaux sociaux, il est là encore très probable que vous soyez vous-même votre propre community manager. Vous n’avez pas le temps, vous ne maîtrisez pas tout, mais vous le faites quand même et vous vous en sortez !
En toute franchise, un CM n’a d’intérêt que pour les grandes entreprises, celles qui ont des milliers voire des millions d’abonnés à leurs réseaux sociaux, et surtout des abonnés qui réagissent et qui sont en attente d’un retour extrêmement rapide pour ne pas dire immédiat. Ce n’est pas votre cas, et de notre point de vue, heureusement pour vous !
Pour autant, vous avez des réseaux, vous avez compris leur intérêt en webmarketing, et vous savez aussi que c’est un travail et que ce n’est pas le vôtre. Eh bien rassurez-vous. Si le community manager doit être un peu rédacteur web sur les bords aussi, il se trouve que le rédacteur web doit également être un peu community manager.
Tout ça pour vous dire que vous n’avez pas besoin d’un CM à temps plein qui se lèvera la nuit pour répondre à vos followers exigeants (si, si, ça existe vraiment). Vous avez juste besoin de quelqu’un qui connait les codes d’Internet et des divers réseaux et qui sait comment s’en servir pour atteindre des objectifs de conversion.